Au moins deux Canadiens et un Iranien sont recherchés à Dubaï après qu'un homme eut été abattu dans la marina de la ville la semaine dernière, une attaque qui n'a pas été immédiatement rendue publique.

La fusillade, qui serait survenue le 4 mai, selon les autorités, aurait ciblé un homme assis dans son véhicule, dans un quartier formé de gratte-ciels de luxe et de propriétés donnant sur la plage.

Le chef de la police de Dubaï, le major-général Mattar al-Mazeina, a précisé que la victime «avait déjà eu un passeport iranien avant d'obtenir un passeport turc».

Les autorités croient que l'homme aurait été impliqué dans le meurtre de la fille de quelqu'un, en Turquie, selon un article publié jeudi par le journal émirien The National.

L'homme aurait reçu sept balles à la tête, selon M. Al-Mazeina.

Le journal The National a rapporté que les tireurs s'étaient peut-être enfuis au Canada.

M. Al-Mazeina a discuté de l'attaque avec des membres du Conseil national fédéral, mardi. La fusillade n'a cependant pas été largement publicisée avant qu'une vidéo de ses commentaires ne circule en ligne.

«Nous ne pouvons pas ignorer cela et demeurer silencieux, peu importe le motif derrière le crime, dit-il dans la vidéo. Le ministère de l'Intérieur travaille sur le dossier. Nous avons été en mesure d'identifier les personnes impliquées et nous avons récolté des éléments de preuve que nous remettrons au système judiciaire canadien.»

M. Al-Mazeina n'a avancé aucun motif pour expliquer le meurtre et n'a nommé ni les suspects ni la victime.

Un représentant de l'ambassade du Canada à Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, a référé les demandes de commentaires à la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Une porte-parole de la GRC a indiqué que le corps policier offrait son soutien aux autorités étrangères et coordonnait le tout avec Affaires mondiales Canada.

Dubaï, une populaire destination touristique offrant notamment le plus haut gratte-ciel au monde, est considérée comme une destination sûre dans une région instable. Les crimes violents y sont rares.