Vancouver, Toronto, Ottawa et Montréal étaient l'an dernier, dans cet ordre, les villes canadiennes ayant souffert le plus de la congestion routière selon le plus récent Indice de congestion routière TomTom, une firme de planification d'itinéraires et de systèmes de navigation.

C'est d'autre part la ville de Calgary qui affichait la meilleure fluidité parmi les villes du Canada.

Dans les villes les plus congestionnées, il faut presque deux fois plus de temps aux habitants de la périphérie pour rentrer à la maison. Par exemple, à Toronto, Vancouver et Montréal, les habitants des banlieues perdent annuellement 84 heures en moyenne dans les bouchons de circulation.

TomTom ajoute dans son étude publiée mardi que le taux de congestion moyen au Canada était l'an dernier de 27 %, en hausse de 2 points par rapport à l'année précédente.

Ce taux est monté à 57 % à l'heure de pointe du soir. Les pires embouteillages surviennent le jeudi soir, sauf à Edmonton, à Québec et à Calgary, où la circulation s'ankylose davantage le mercredi et le vendredi soir.

La semaine de travail traditionnelle serait à l'origine de ces taux élevés, car elle astreint un grand nombre de travailleurs à se déplacer simultanément, provoquant l'engorgement des réseaux routiers.