Un important centre commercial d'Halifax, en Nouvelle-Écosse, a été bouclé, mardi, après des menaces sérieuses reçues par la police. Trois personnes ont été arrêtées en fin de journée.

Cet événement survient quelques semaines après la tuerie planifiée dans un autre centre commercial de la ville, le jour de la Saint-Valentin. Plusieurs personnes avaient été arrêtées relativement à ce complot déjoué quelques heures avant l'attaque prévue.

Mardi matin, les autorités policières se sont déplacées en grand nombre au centre commercial Mic Mac d'Halifax, dont les dirigeants ont décidé de procéder à la fermeture complète pour la journée.

Vers 9 heures, le Service de police d'Halifax a reçu des informations laissant croire qu'une menace existait pour la sécurité des personnes se trouvant dans le centre commercial.

Alors que l'enquête se poursuivait dans ce lieu commercial couru d'Halifax, les policiers ont aussi exigé des étudiants de deux écoles de rester enfermés pendant la durée de l'opération policière.

Rapidement, les policiers ont été conduits à une maison située dans un quartier à proximité du centre commercial. Un important périmètre de sécurité a alors été mis en place, avant que les équipes tactiques ne pénètrent à l'intérieur. Les policiers n'ont rien retrouvé de suspect à l'intérieur de la demeure.

«Rien de dangereux n'a été localisé. On ne peut aller en détail sur la nature de la menace, c'est une situation très fluide et donner plus de détails pourrait compromettre l'enquête», affirmait Pierre Bourdages, porte-parole de la police d'Halifax, lors d'un entretien avec La Presse canadienne.

Or, en après-midi, une seconde perquisition a été menée dans un immeuble d'Halifax. Le Groupe tactique d'intervention a pénétré dans l'appartement où elle a procédé à l'arrestation de trois individus «en relation aux menaces contre le centre commercial Mic Mac».

Les deux hommes et la femme arrêtés étaient interrogés par les enquêteurs de la police, en fin de journée mardi.

La nature de la menace n'a pas été précisée par les autorités. M. Bourdages a refusé de lier l'événement de mercredi au «complot de la Saint-Valentin».

«L'enquête est toute jeune. Oui, les deux événements sont liés à des centres commerciaux, mais il est trop tôt pour parler de lien entre ces deux menaces», a soutenu le porte-parole du service de police d'Halifax.