Le mois de février 2015 aura été le plus froid... de toute l'histoire des mois de février recensés. Dans son sommaire climatologique mensuel, Environnement Canada mentionne que cette «anomalie de température» sur l'est et le sud-ouest du Québec n'avait jamais été observée en 115 ans.

Un froid polaire

L'air arctique qui a soufflé sur le Québec en février a plongé la province sous des températures entre cinq et neuf degrés sous les normales mensuelles entre le 1er et le 25 du mois. Selon Environnement Canada, les variations de température ont été moins grandes cette année, ce qui explique ce nouveau record.

Moins de précipitations

Excepté dans l'est de la Gaspésie et sur la Basse-Côte-Nord, le Québec a enregistré beaucoup moins (un déficit d'au moins 25%) de précipitations dans le deuxième mois de l'année. «Durant le mois, tous les systèmes météorologiques ont subi la même trajectoire. Ils glissaient sous les Maritimes, poursuivaient leur route sur la Gaspésie et finissaient sur la Basse-Côte-Nord», indique Catherine Vallières, météorologue à Environnement Canada.

Impacts liés au froid

Environnement Canada note que ce froid extrême a aussi causé des dommages sur l'ensemble du territoire québécois. Des structures souterraines ont été endommagées dans de nombreuses municipalités de la province, il y a eu des retards dans les transports ferroviaires et des pannes de courant.

Pas de répit en mars

N'en déplaise à plusieurs, le mois de mars pourrait aussi s'avérer en dessous des normales saisonnières. Environnement Canada s'attend à un début de mois chaud, mais le froid intense devrait revenir au milieu de la semaine prochaine. «Si l'hiver s'étire, ça pourrait devenir un problème. Le froid à long terme pourrait créer des inondations au printemps lors du dégel», ajoute Catherine Vallières.