Le journaliste canadien Mohamed Fahmy, qui doit subir un nouveau procès en Égypte pour «activités terroristes», raconte que c'est la perspective de rentrer au pays et de se refaire une nouvelle vie qui lui a permis d'endurer les jours les plus sombres de son emprisonnement.

Le reporter du réseau anglais d'Al-Jazeera, qui a été libéré sous caution vendredi dernier, au Caire, après plus d'un an de détention, sait cependant qu'il n'est pas au bout de ses peines.

Il aimerait bien maintenant que le gouvernement canadien intercède en sa faveur auprès du Caire, en vue de son nouveau procès, qui doit s'ouvrir lundi.

Le journaliste de 40 ans a indiqué à La Presse Canadienne qu'il misait maintenant beaucoup d'espoir sur la nouvelle loi égyptienne qui permet la déportation d'un étranger accusé ou reconnu coupable d'un crime.

Le collègue de M. Fahmy, le journaliste australien Peter Greste, a bénéficié de cette mesure au début du mois.

M. Fahmy avait été arrêté en décembre 2013 et condamné l'été dernier à la prison pour activités terroristes et menace à la sécurité nationale, à l'issue d'un procès qualifié de «simulacre de justice» par plusieurs organismes de défense des droits de la personne.