La famille du journaliste canado-égyptien Mohamed Fahmy est sur le qui-vive ce week-end, espérant qu'il figurera dimanche parmi les détenus qui obtiendront un pardon du président égyptien.

Le président Abdel-Fattah el-Sissi devrait accorder sa clémence à une série de personnes emprisonnées, alors que le 25 janvier marquera le 4e anniversaire du soulèvement de 2011 qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak.

Mohamed Fahmy a été arrêté le 29 décembre 2013, au moment où il travaillait pour le réseau d'information Al-Jazeera en anglais. À la suite d'un procès pour des accusations liées au terrorisme, le Canadien s'est vu infliger une peine de sept ans de prison.

Le nom de Mohamed Fahmy se trouve sur une liste de prisonniers soumise au gouvernement égyptien par des organisations non gouvernementales en vue d'un pardon éventuel.

Le frère de M. Fahmy, Adel Fahmy, dit que la famille a bon espoir qu'il sera libéré.

Toutefois, le ministère égyptien de l'Intérieur a déjà indiqué que les détenus devant obtenir un pardon devraient avoir purgé la moitié de leur peine.