L'Université Dalhousie dit avoir donné à la police des copies des publications dégradantes et sexistes qui auraient été faites sur Facebook par des étudiants en médecine dentaire à propos de leurs collègues féminines.

Le porte-parole de l'université, Brian Leadbetter, a affirmé que l'école avait partagé «l'information demandée» mais n'a pas donné plus de détails.

Le constable Pierre Bourdages a confirmé que la police de Halifax avait reçu l'information et qu'elle l'examinait.

Les policiers chercheront à déterminer si les publications Facebook contiennent des méfaits de nature criminelle, ce qui pourrait déclencher une enquête.

L'université avait d'abord refusé de fournir les messages demandés par la police, a indiqué M. Bourdages, en vue de protéger l'identité des étudiants. Elle a finalement accepté de collaborer.

Selon les allégations, 13 étudiants en médecine dentaire auraient publié sur un groupe Facebook des messages misogynes, notamment un dans lequel on demandait avec quelle collègue de classe féminine les membres aimeraient avoir une relation sexuelle brutale («hate sex»). Une blague aurait aussi été faite sur le fait d'utiliser du chloroforme sur les jeunes femmes. La page a été fermée.