Un résident canadien souffrant ayant été emprisonné au Caire pendant plus d'un an a été libéré de son emprisonnement dans un hôpital égyptien.

Dans un communiqué publié dimanche par des partisans de Khaled Al-Qazzaz, on mentionne qu'il était toujours sous surveillance en attendant qu'il soit réuni avec sa famille.

Le diplômé en ingénierie de l'Université de Toronto qui est maintenant âgé de 35 ans est un ancien collaborateur du président déchu Mohammed Morsi.

Il a été arrêté en juillet 2013 en compagnie du président et de huit autres collaborateurs, quand l'armée égyptienne a chassé Mohammed Morsi de la présidence.

Les autorités égyptiennes ne l'ont jamais accusé de quoi que ce soit et n'ont jamais expliqué son arrestation.

Le dossier a attiré l'attention des groupes pour les droits de l'homme, comme Amnistie internationale.

Le 29 décembre dernier, le procureur général du pays a ordonné la libération de Khaled Al-Qazzaz et on ne sait pas pourquoi il n'avait toujours pas été libéré.

Dans le communiqué des partisans, on mentionne que la famille de M. Al-Qazzaz est soulagée et très heureuse de sa libération. Les partisans soulignent cependant certaines inquiétudes concernant son état de santé et le processus pour son retour au Canada avec sa femme, Sarah Attia, et leurs quatre enfants.

On croit que M. Al-Qazzaz souffre d'un problème important à la colonne vertébrale liée à sa détention et qu'il aurait besoin d'être opéré. Son épouse mentionne dans le communiqué qu'elle espère que son époux rentrera bientôt au Canada maintenant qu'il est libre, et qu'il pourra passer sous le bistouri.

Il a été transféré il y a deux mois d'une cellule en isolement solitaire vers un hôpital du Caire. Il aurait apparemment perdu le mouvement de ses bras et souffrirait de douleur grave.