Rogers ne fournira plus de renseignements de base sur ses clients aux autorités policières ou aux agences de sécurité sans avoir vu de mandat au préalable.

Le géant des télécommunications a précisé mercredi que cette décision avait été prise en raison des préoccupations formulées par certains de ses abonnés et dans la foulée d'un récent arrêt de la Cour suprême du Canada.

L'an dernier, Rogers a reçu près de 175 000 requêtes d'accès à des informations sur ses clients en provenance du gouvernement et des forces policières.

L'entreprise dit avoir répondu à 87 856 demandes concernant les noms et les adresses au cours de cette période, et ce, afin que les policiers ne lancent pas de mandat pour la mauvaise personne.

Selon Rogers, cette nouvelle politique sera meilleure pour ses clients, tout en permettant aux forces de l'ordre de continuer à remplir leur mission de protection du public.

La compagnie a précisé que les policiers n'auraient pas à fournir de mandat pour obtenir des informations de base dans le cas d'urgences pouvant mettre des vies en péril.