Il est désormais interdit de survoler la grande majorité des prisons québécoises.

Sept nouveaux établissements se sont ajoutés aux trois qui faisaient déjà l'objet d'une zone d'exclusion aérienne depuis la mi-juin. Ces mesures avaient été prises dans la foulée de l'évasion d'Orsainville, le 10 juin dernier.

Le mois dernier, le ministère de la Sécurité publique avait obtenu des zones d'exclusion pour le Centre de détention de Québec (Orsainville) d'abord, puis pour Saint-Jérôme et Rivière-des-Prairies.

Cet avant-midi, le cabinet de la ministre Lise Thériault a confirmé que les prisons de Trois-Rivières, Amos, Baie-Comeau, Rimouski, Sherbrooke, Hull et Sorel-Tracy faisaient aussi l'objet d'une zone d'exclusion aérienne.

Ces sept nouvelles zones seront en vigueur au moins jusqu'au 23 septembre prochain.

Ces interdictions de survol sont décidées par Transport Canada et par l'organisation responsable de gérer le trafic aérien au Canada, NavCan. L'organisation n'a pas rappelé La Presse.