La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ajoutera son grain de sel dans un dossier épineux.

L'organisation analysera les interventions menées au sein de la secte ultraorthodoxe juive Lev Tahor, afin d'assurer la protection des enfants membres de cette communauté.

Selon le président de la CDPDJ, Jacques Frémont, l'étude visera à établir si les gens qui sont intervenus dans ce dossier disposaient «des outils cliniques, des mécanismes administratifs et des leviers juridiques appropriés».

Cette initiative ne prendra pas par surprise la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, Lucie Charlebois. Elle a été avisée la semaine dernière du lancement de cette démarche, qui devrait se conclure avant la fin de l'année.

D'ici là, divers acteurs liés aux domaines de la santé, des services sociaux, de l'éducation, de la sécurité publique et de la justice seront invités à se prononcer.

La secte Lev Tahor a déjà fait couler beaucoup d'encre. Elle était implantée à Sainte-Agathe-des-Monts jusqu'à l'automne dernier. En novembre, certains de ses membres ont soudainement quitté la région des Laurentides et mis le cap sur le sud-ouest de l'Ontario.

Bien avant leur départ du Québec, ils avaient soulevé des inquiétudes en raison @notamment des mesures d'hygiène, de discipline et d'éducation en place au sein de la communauté.