Le Front commun des personnes assistées sociales du Québec profite de la Semaine qui leur est consacré pour revendiquer le Revenu social universel garanti, et dénoncer les préjugés véhiculés sur les sans-emploi.

La porte-parole du Front, Amélie Châteauneuf, a expliqué que le Revenu social universel garanti, réclamé depuis quelques années, prendrait la forme d'une allocation versée à tous les Québécois majeurs, leur permettant de vivre au-delà du seuil de pauvreté. L'allocation serait instaurée par étapes, en commençant par les personnes vivant sous ce seuil.

Selon Mme Châteauneuf, cette démarche permettrait de mettre un terme à une foule de programmes sociaux existants, comme l'aide sociale et l'aide financière aux études.

Dans une autre étape, les personnes plus fortunées recevraient également la même allocation, qui serait ajoutée dans leur déclaration annuelle de revenus et imposée en conséquence.

Mme Châteauneuf estime d'ailleurs qu'il devrait y avoir des ajustements des niveaux d'imposition pour assurer une meilleure répartition de la richesse.

Dans le cadre de la Semaine des personnes assistées sociales, le Front commun prévoit de l'éducation populaire et de la formation dans huit régions de la province, des échanges sur les préjugés et du théâtre de rue. De plus, un rassemblement était prévu ce mercredi à Québec, et une manifestation doit avoir lieu jeudi à Montréal.