Le Canada envisage un partage bien plus important des informations en liens avec son service d'immigration - comme les empreintes digitales des demandeurs de visas -, et ce non seulement avec les États-Unis, mais également avec d'autres alliés importants.

Une note interne préparée à l'attention du ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Chris Alexander révèle que le gouvernement met actuellement sur pied un système technologique pouvant être utilisé pour l'échange de données biométriques avec la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Le gouvernement fédéral participe déjà à un processus de partage important d'informations liées à l'immigration avec les États-Unis, en vertu d'un pacte de sécurité.

De son côté, la commissaire à la protection de la vie privée a déjà fait part de ses inquiétudes à propos du partage routinier d'un grand volume d'informations avec d'autres pays, disant qu'il pourrait être impossible de contrôler ce qui arrivera à ces données une fois qu'elles sont transmises à l'étranger.

Aux yeux du gouvernement, toutefois, une telle structure de partage est essentielle pour lutter contre la fraude et les abus du système canadien d'immigration.

La Presse Canadienne a obtenu une copie des notes en vertu des dispositions de la Loi sur l'accès à l'information.