Les États généraux sur la souveraineté du Québec ont repris, dimanche matin, à Rimouski.

Cette rencontre se veut une consultation auprès des citoyens.

Les participants sont invités à se prononcer sur la démarche qui permettrait à un éventuel Québec indépendant de se doter d'une Constitution répondant aux besoins de la population.

Ils peuvent également s'exprimer à propos des impacts économiques qui seraient associés à la concrétisation du projet de souveraineté en abordant des thématiques comme le développement durable, l'emploi, la sécurité du revenu et la décentralisation des pouvoirs.

Les États généraux en sont à leur deuxième étape.

À l'occasion de leur première phase qui avait commencé en février 2012, il avait plutôt été question des «blocages du régime canadien».

Ce sujet s'était retrouvé au coeur d'un document de consultation qui avait alimenté les discussions dans 13 rencontres organisées aux quatre coins du Québec pendant cette même année et ayant réuni quelque 1200 personnes.

Gilbert Paquette, qui est à la tête du Conseil de la souveraineté du Québec, soutient qu'il n'y a vraiment pas que des péquistes et des bloquistes qui se pointent le bout du nez dans le cadre de pareilles réunions.

Il avance que des militants de Québec solidaire et d'Option nationale sont aussi régulièrement de la partie ainsi que «des souverainistes non engagés dans l'activité partisane».

Même s'ils proviennent d'horizons divers, les participants possèdent tous quelques caractéristiques communes s'il faut en croire M. Paquette.

Il note qu'ils sont «extrêmement motivés et soumettent énormément d'idées» en plus d'être désireux de «faire avancer la cause de la souveraineté du peuple et de l'indépendance politique de l'État québécois».