Les employés syndiqués de l'ensemble des parcs et réserves de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) ont accepté à 82,4% l'entente de principe proposée le 31 octobre, a annoncé le syndicat jeudi.

Selon la présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique (SFPQ), Lucie Martineau, les moyens de pression ont «permis d'améliorer la structure salariale» des employés.

«Tout était déjà réglé, c'était le dernier point» à régler, a-t-elle précisé en entrevue à La Presse Canadienne.

Le salaire était le principal point de litige dans les négociations. Les employés demandaient une augmentation de salaire annuelle de deux pour cent pour les cinq prochaines années.

Les négociations leur ont permis d'obtenir une augmentation de deux pour cent pour les deux premières années et de un pour cent pour les trois dernières années de la convention. La première offre, qui avait été refusée, ne leur donnait aucune augmentation la première année, puis une augmentation de cinq pour cent la deuxième année et de un pour cent les trois dernières.

Les nouvelles conventions collectives devraient être signées au début de 2014 et seront valides pour une durée de cinq ans.

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre, les employés de la Sépaq avaient entrepris différents moyens de pression. Au début du mois d'octobre, un mandat de grève avait été voté à 88 pour cent parmi le personnel des 22 parcs nationaux. Le débrayage avait duré une journée.

Plus tard en octobre, les quelque 300 travailleurs de 14 réserves fauniques avaient entrepris une grève de trois jours.

L'entente a été acceptée par les employés des 22 parcs nationaux, des 16 réserves fauniques et de la Station touristique Duchesnay qui constituent le réseau de la Sépaq.

L'Aquarium du Québec est le seul établissement du réseau n'ayant pas trouvé de terrain d'entente. Les négociations se poursuivent.