Le projet de charte des valeurs québécoises aidera les femmes, soutient la ministre responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais. Mais c'est plutôt le contraire qui se produira, lui répond la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

L'interdiction des signes religieux comme le hijab se base sur de «fausses présomptions», soit que les gens qui les portent laissent intervenir la religion dans leur travail, croit sa présidente Alexa Conradi.

Elle craint que des femmes musulmanes renoncent à leur emploi dans la fonction publique. Selon elle, le projet de charte péquiste ne remplit pas les objectifs visés.