L'un des suspects dans une affaire de présumé complot pour faire exploser un engin dans l'Assemblée législative de la Colombie-Britannique le 1er juillet a été «déclaré fou» en vertu des lois sur la santé mentale, et transféré à un hôpital psychiatrique.

Cela soulève la possibilité qu'il puisse arguer qu'il n'est pas criminellement responsable de ses actes, a déclaré son avocat mercredi.

John Nuttall a été accusé le mois dernier, en compagnie de sa copine Amanda Korody, dans ce que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a qualifié de plan inspiré d'al-Qaïda pour utiliser des autocuiseurs afin de cibler les festivités de la Fête du Canada à Victoria.

Le couple a effectué une brève apparence mercredi à la Cour suprême de la province, où Korody a envoyé un baiser vers Nuttall, alors que le juge reportait l'affaire jusqu'à la fin septembre.

L'avocat de Nuttall, Tom Morino, a fait savoir qu'un psychiatre avait déterminé que l'accusé devrait aussi être transféré dans un hôpital psychiatrique, soit celui de Coquitlam, à l'est de Vancouver, bien que Me Morino ait dit ne pas avoir encore appris ce qui avait mené au transfert.

Il n'a pas voulu dire si Nuttall avait un historique de maladie mentale, bien qu'il ait laissé entendre que ce transfert hors de la prison pourrait avoir son importance lors du procès.

La GRC a allégué que le complot nécessitait l'utilisation d'autocuiseurs transformés en bombes artisanales, semblables aux engins employés lors de l'attentat du marathon de Boston, bien que des enquêteurs eurent affirmé que les engins britanno-colombiens étaient inertes et n'auraient pas pu exploser.

La police fédérale n'a pas vraiment donné plus d'informations sur le présumé complot, ou les preuves contre le couple. L'avocat de Nuttall a laissé entendre que les deux accusés avaient été ciblés par une opération secrète qui invite les suspects à rejoindre de fausses organisations criminelles pour arracher des confessions.