Une dispute à propos du manque de techniciens ambulanciers paramédicaux dans un coin reculé du nord-ouest de la Colombie-Britannique s'est envenimé, laissant des centaines de résidants sans ce service d'urgence pour la fin de semaine de trois jours.

Deux de ces techniciens du district de Stewart ont démissionné le 30 juillet, y compris la chef d'unité Cindy Ellwood, qui affirme en avoir assez de problèmes faisant en sorte que l'ambulance la plus proche est souvent à plusieurs heures de route.

Mme Ellwood dit s'être plainte depuis un certain temps à son employeur, le B.C. Ambulance Service, que sa petite équipe ne peut pas couvrir un territoire de plusieurs centaines de kilomètres, et ce sept jours par semaine.

Selon elle, il se produit des problèmes hebdomadaires entraînant une absence totale d'ambulances, et, après avoir demandé de l'aide, l'ex-chef d'unité s'est vu répondre que des moyens supplémentaires n'étaient pas prévus au budget. Elle a ajouté que des officiers de formation étaient venus pour tenter de combler les manques, mais que cette aide n'était pas constante.

Mme Ellwood exerce son métier depuis 11 ans dans la communauté et, il y a encore quelques mois, elle aimait toujours son travail.

Elle précise que le service demande aux techniciens de Stewart de se rendre plus loin - parfois à trois heures de route - pour aider des gens.

Avant qu'elle ne démissionne en compagnie de son collègue, six personnes travaillaient pour le service ambulancier. Désormais, il ne reste plus qu'un seul technicien paramédical et trois chauffeurs d'ambulance.

Selon Les Fisher, le principal responsable du service ambulancier, celui-ci a les mêmes problèmes de recrutement que les pompiers volontaires dans certaines communautés.

M. Fisher ajoute que les problèmes de recrutement sont directement liés à l'activité de la communauté. Lorsque les circonstances sont un peu plus favorables, et que les gens ont d'autres choses à faire, le service ambulancier éprouve des problèmes.