L'utilisation de la force par la police dans la fusillade ayant coûté la vie à un jeune homme de 18 ans à Toronto a conduit l'ombudsman de l'Ontario à se demander s'il était temps pour le gouvernement ontarien de revoir les directives fournies aux policiers en matière de désamorçage de crise.

André Marin a ordonné que l'affaire soit évaluée par son bureau afin de déterminer si une enquête concernant ces directives était nécessaire dans la foulée de la mort de Sammy Yatim.

Le jeune homme est décédé tôt samedi matin après avoir reçu plusieurs balles dans le cadre de ce que l'Unité des enquêtes spéciales (UES), l'organisme civil chargé de surveiller les forces de l'ordre ontariennes, a qualifié «d'interaction» avec la police.

L'incident, qui a été capté par une caméra de surveillance et un téléphone mobile, a suscité la colère de la population concernant la manière dont les policiers ont recours à la force dans leurs interventions.

M. Marin a indiqué que son bureau analyserait l'orientation et les directives données par le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels aux services de police de l'Ontario pour désamorcer les situations qui pourraient potentiellement mener à l'utilisation de la force.

Il a précisé que l'évaluation n'interférerait pas avec l'investigation lancée par l'UES, mais que son bureau examinerait tout problème de collaboration entre l'organisme et la police.