Alors que des milliers de demandes de visa pour le Canada non traitées s'accumulent en raison de leurs moyens de pression, les agents du Service extérieur, dont le personnel diplomatique, ont demandé au gouvernement de soumettre leur conflit de travail à un arbitrage contraignant.

Le syndicat des agents a lancé jeudi cet ultimatum au gouvernement: il lui donne jusqu'à mardi prochain pour accepter l'arbitrage.

Sinon, les moyens de pression déjà entrepris se poursuivront et s'intensifieront, avertit-il.

Jusqu'à maintenant, les employés ont diminué la cadence pour le traitement des demandes de visa: jusqu'à 65 pour cent de moins sont traitées dans certains bureaux. Et lorsque des ministres sont en voyage officiel à l'extérieur du pays, les employés responsables de l'organisation ne vont pas travailler. Les autres s'occupent de dresser des piquets de grève bien visibles autour des ambassades en guise de comité d'accueil.

Les diplomates et autres agents des services étrangers ont entrepris leurs actions pour contester le fait qu'ils sont moins bien payés que d'autres employés fédéraux qui font, selon eux, un travail équivalent.

Ce litige perdure depuis huit ans, a indiqué le président de l'Association professionnelle des agents du service extérieur, Tim Edwards.

Les agents sont sans convention collective depuis deux ans.