Le blitz de négociations visant à mettre fin au conflit dans l'industrie de la construction va se poursuivre samedi, pour une deuxième journée consécutive.

Au sixième jour de la grève déclenchée lundi, rien n'a filtré des discussions tenues vendredi. Les parties patronale et syndicale ont convenu de ne pas s'adresser aux médias tant que les pourparlers se poursuivront.

La première ministre Pauline Marois, qui doit s'envoler mercredi prochain pour le Mexique, dans le cadre d'une visite officielle, a brandi la menace d'une loi spéciale de retour au travail, si aucune entente n'intervenait avant son départ. Quant à la ministre du Travail, Agnès Maltais, elle a répété qu'il fallait laisser les parties «travailler» pour conclure une entente négociée.

Quelque 175 000 travailleurs syndiqués ont débrayé lundi dernier, notamment pour dénoncer les offres patronales concernant les salaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'oeuvre.