La commission qui se penche sur les expériences, les séquelles et les conséquences liées aux pensionnats autochtones qui ont été implantés au Canada pendant plusieurs décennies s'arrête à Montréal ce mercredi, pour quatre jours.

Pensionnats autochtones: les parents sans repères

Pensionnats autochtones: la génération sacrifiée

Depuis cinq ans, la Commission de vérité et réconciliation du Canada parcourt le pays afin de recueillir les témoignages de présumées victimes de ces pensionnats. Pour des fins d'assimilation, des dizaines de milliers d'enfants ont été arrachés à leur famille autochtone afin d'être inscrits de force dans ces pensionnats qui étaient financés par le gouvernement fédéral et administrés par les églises.

Une multitude de témoignages font croire que des décès qui y sont survenus sont restés inexpliqués et qu'un grand nombre d'abus et d'agressions de toutes sortes y ont été commis.

Le gouvernement du Canada a commencé à fermer ces pensionnats dans les années 1970 mais ce n'est qu'en 1996 que le dernier a fermé ses portes. En tout, 139 pensionnats ont été recensés dans la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, dont 10 au Québec.

La Commission signale que l'événement national de Montréal cherche à promouvoir la sensibilisation et l'éducation du public à l'égard du système des pensionnats autochtones et de ses séquelles. L'entrée aux activités qui ont lieu à l'Hôtel Le Reine Élisabeth, au centre-ville, est libre et ouverte à tous.

En vue de préparer cet événement, des rencontres régionales ont eu lieu l'hiver dernier au Québec à Sept-Îles, Val d'Or, La Tuque et Chisasibi.