Des accusations ont été déposées pour la première fois dans le dossier des «Robocalls». Michael Sona, un adjoint du candidat du Parti conservateur dans la circonscription de Guelph aux dernières élections, serait accusé d'avoir tenté d'empêcher des électeurs de voter, selon des médias.

Les accusations auraient été portées en vertu de l'article 491.3 d) de la Loi électorale du Canada. En cas de déclaration de culpabilité, les sanctions pourraient inclure des amendes et des peines de prison.

Élections Canada a reçu près de 1500 plaintes de Canadiens depuis les dernières élections. Dans certains cas, ces plaintes dénonçaient des appels robotisés faits dans les jours précédant le jour de l'élection pour les diriger vers de mauvais bureaux de vote.  

Environ 250 circonscriptions seraient visées par l'enquête de l'organisme. Le problème aurait été particulièrement prononcé dans la circonscription de Guelph, en Ontario. C'est de là, entre autres, qu'émane le fameux pseudonyme Pierre Poutine, de la rue Séparatiste à Joliette. Le nom a été utilisé pour masquer l'identité de la ou des personnes qui ont commandé ces appels.

M. Sona, qui collaborait à la campagne du candidat conservateur Marty Burke lors de ces élections de mai 2011, a déjà été pointé du doigt comme étant l'un des responsables possibles de ce scandale. Il a cependant défendu sa réputation publiquement et nié être la personne derrière Pierre Poutine.

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