Les candidats voulant se joindre au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité du Canada (CSARS)doivent maintenant se soumettre à un rigoureux processus de vérification de leurs antécédents.

La Presse Canadienne a appris que le gouvernement Harper avait décidé d'imposer cette mesure après que l'ancien président du Comité, Arthur Porter, ait été contraint, en novembre 2011, de quitter la direction moins d'un an et demi après sa nomination en raison de précédents liens d'affaires douteux. Il avait été associé à une personne mêlée au trafic d'armes.

Avant le départ d'Arthur Porter, les candidats qui désiraient oeuvrer au sein du Comité n'étaient sujets qu'à un examen sommaire de leur passé.

Le CSARS enquête en outre sur les plaintes qu'il reçoit au sujet du Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) et il examine les rapports que lui présentent les ministres à l'égard de la sécurité nationale du Canada.

Arthur Porter, un ancien dirigeant du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), à Montréal, est entré au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité en 2008. Il en est devenu le dirigeant le 24 juin 2010, le même jour où Philippe Couillard, actuel candidat à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ), en a été nommé membre.