Déçue du fait que le nouveau gouvernement du Parti québécois n'ait pas pleinement tenu ses promesses de taxation des plus hauts revenus, la Centrale des syndicats du Québec demande la tenue d'un sommet sur la fiscalité.

À l'occasion de son message de début d'année vendredi, la présidente de la CSQ, Louise Chabot, a dit voir dans ce sommet une bonne façon d'identifier de nouvelles sources de revenu pour le gouvernement, sans avoir à sabrer dans les services publics - ce qu'elle craint que le gouvernement fasse, pour parvenir à l'équilibre budgétaire.

La CSQ s'est dite déçue du fait que le gouvernement péquiste ait renoncé à abolir la taxe santé, comme il s'y était pourtant engagé, et se soit finalement abstenu de revoir l'imposition des gains en capital.

Mme Chabot croit qu'à cause de ces choix, le gouvernement n'aura d'autre choix que de resserrer les services publics.

Par ailleurs, la CSQ demande aussi la création d'un conseil économique, social et culturel, indépendant du gouvernement, qui effectuerait des recherches et des analyses sur ces sujets.