Deux prêtres catholiques du Nouveau-Brunswick n'ont désormais plus le droit d'oeuvrer dans quelque paroisse que ce soit, à la suite d'allégations d'agressions sexuelles impliquant des enfants.

Le diocèse de Moncton a annoncé avoir pris sa décision après avoir été mis au fait des allégations lors d'un processus de réconciliation et de compensations financières pour les victimes alléguées d'agressions sexuelles au Nouveau-Brunswick.

Le diocèse mentionne sur son site Internet que le curé Yvon Arsenault a perdu son ministère le 4 juillet dernier - il y a six mois -, tout comme le père Irois Després, qui avait pris sa retraite en 1992.

Le diocèse a fait cette annonce au cours de la fin de semaine dernière, sans préciser pourquoi il avait attendu six mois avant d'informer la population de sa décision, ni si le dossier avait été ensuite transmis à la police.

Personne n'a pu être joint mercredi au diocèse pour commenter l'affaire, et MM. Arsenault et Després n'ont pu être contactés.

À la Gendarmerie royale du Canada, la caporale Chantal Farrah a rappelé qu'elle ne peut confirmer si une personne fait l'objet d'une enquête à moins que des accusations ne soient formellement déposées.

Dans la note du diocèse, l'archevêque Valéry Vienneau a demandé aux plaignants et à leur famille de pardonner.