L'ancien député fédéral et provincial Gerard Kennedy se lance dans la course à la direction du Parti libéral de l'Ontario (PLO), en promettant de trouver une meilleure manière de s'entendre avec les enseignants de la province.

M. Kennedy, qui avait été défait par Dalton McGuinty en 1996 lors de la course à la tête du parti provincial, a annoncé lundi qu'il tentait de nouveau sa chance.

Il a également représenté des circonscriptions de la région torontoise aux niveaux fédéral et provincial pendant plus d'une décennie avant de perdre son siège lors des élections fédérales en 2011 au profit de la néo-démocrate Peggy Nash.

M. Kennedy a aussi tenté de devenir chef du Parti libéral fédéral en 2006, mais avait été devancé par Stéphane Dion.

Selon ce qu'il a expliqué à la chaîne télévisée CP24, sa campagne s'attardera aux «nouvelles méthodes pour régler les problèmes», tels que l'actuelle mésentente avec le corps professoral.

M. Kennedy s'est rapidement distancié de la controversée décision des libéraux au pouvoir consistant à imposer une nouvelle convention collective aux enseignants par une loi.

Celui qui a entre autres été ministre provincial de l'Éducation entre 2003 et 2006 a affirmé ne pas avoir besoin d'une loi pour régler les problèmes.

Il s'en est également pris à la décision du gouvernement de proroger la session parlementaire, promettant de rappeler la Chambre «aussitôt que possible» s'il est élu à la tête du PLO.

Le lancement officiel de sa campagne est prévu à 17h, lundi, à London.

M. Kennedy ajoute son nom à la liste des candidats qui compte déjà ceux des anciens ministres Charles Sousa, Sandra Pupatello, Glen Murray et Kathleen Wynne.

Eric Hoskins a également démissionné du cabinet ministériel la semaine passée -une condition imposée pour tenter sa chance à la chefferie- et devrait annoncer ses intentions lors d'une conférence de presse mardi matin.

Les candidats éventuels ont jusqu'au 23 novembre pour se déclarer.

Le choix du nouveau chef aura lieu à la fin de janvier.