La course à la direction du Parti libéral de l'Ontario s'est officiellement mise en branle dimanche, alors que l'ex-ministre Glen Murray a lancé sa campagne à la succession du premier ministre Dalton McGuinty.

Lors d'une conférence de presse, le politicien ontarien et ancien maire de Winnipeg a rappelé que le gagnant de la course deviendrait le chef d'un gouvernement minoritaire qui sera appelé à gérer une opposition décidée à provoquer des élections.

Il a également affirmé que l'objectif de la course était de choisir quelqu'un qui n'aurait pas peur de se lancer en élections si la situation l'exigeait et de permettre ainsi aux libéraux de remporter un nouveau mandat.

Glen Murray, âgé de 55 ans, a confirmé sa candidature au lendemain de sa démission à titre de ministre de la Formation et des Collèges et Universités, suivant ainsi les directives de M. McGuinty, lequel souhaitait que tout ministre voulant le remplacer quitte d'abord le cabinet.

Dalton McGuinty a révélé le 15 octobre qu'il quittait la vie publique après neuf ans comme premier ministre et 16 ans comme chef du parti.

S'il est élu, M. Murray s'est engagé à mettre en oeuvre une plateforme en cinq points tournant autour de baisses d'impôts et d'un programme de bourses pour l'éducation collégiale et post-secondaire.

Selon lui, ces objectifs peuvent être accomplis en transformant d'actuelles déductions fiscales en bourses, ainsi qu'en améliorant la productivité du gouvernement.

Le Parti libéral de l'Ontario choisira son prochain chef le 25 janvier prochain.