Statistique Canada a publié jeudi des données inédites qui tracent pour la première fois un portrait des familles recomposées canadiennes, qui diffèrent à plusieurs égards des familles intactes.

On y apprend notamment qu'elles sont plus que trois fois susceptibles de vivre en union libre. Près de la moitié (48 pour cent) des parents de familles recomposées vivent en effet en union libre, comparativement à 14 pour cent des parents de familles intactes.

Sans surprise, les données démontrent que les parents de familles recomposées s'unissent à un âge beaucoup plus élevé, l'âge médian étant de 33 ans chez les femmes et 36 ans chez les hommes, alors que l'union survient à un âge médian de 25 et 28 ans chez les femmes et les hommes de familles intactes.

Avec le temps, les parents de familles recomposées ayant des enfants en commun ont augmenté de façon significative. En 2001, 34 pour cent des parents de familles recomposées avaient des enfants nés de leur union ou adoptés par ceux-ci, une proportion qui atteignait 43 pour cent dans le sondage de 2011.

Les données indiquent enfin que les parents de familles recomposées éprouvent davantage de stress lié aux obligations financières et qu'ils sont plus nombreux à avoir de la difficulté à s'acquitter ces obligations.