L'ombudsman militaire du Canada affirme que le ministère de la Défense nationale n'a pas embauché suffisamment de psychiatres et autres spécialistes de la santé mentale pour répondre à la multiplication des demandes d'aide pour un état de stress post-traumatique (ESPT).

Dans un rapport accablant rendu public lundi, Pierre Daigle remet en question plusieurs des garanties offertes par le gouvernement Harper concernant le traitement des soldats qui rentrent d'Afghanistan.

Il affirme qu'il existe un écart énorme entre l'aide que le système serait en mesure d'offrir et celle qui est offerte en réalité aux soldats qui en ont besoin et à leurs familles.

Le plus grand défi que doit relever le ministère, ajoute M. Daigle, concerne ce qu'il appelle une incapacité chronique à trouver du personnel pour le réseau de cliniques de stress opérationnel qui a vu le jour dans des bases militaires à travers le pays.

Dans certains cas, le système doit composer avec entre 15 et 22% moins de personnel que ce dont il aurait besoin.

M. Daigle croit que les efforts de réduction du déficit du gouvernement ne devraient pas toucher les services de santé mentale offerts aux militaires.