Les dégâts causés aux champs par la microrafale qui a touché mercredi dernier un secteur de la Montérégie sont évalués à plusieurs millions de dollars, selon l'Union des producteurs agricoles (UPA).

Pas moins de 10 000 hectares de terre agricole ont été touchés, à divers degrés, par la violente tempête. Près du tiers de ces terres étaient consacrées à la production maraîchère.

Le président local de l'UPA (les Jardins-de-Napierville), Jérémie Letellier, soutient que ce sont surtout les grandes cultures qui ont été touchées - maïs, blé et soya. Des serriculteurs, des viticulteurs et des pomiculteurs ont aussi vu leurs terres ravagées.

La Financière agricole du Québec et le ministère de l'Agriculture poursuivent leurs visites afin de mesurer l'ampleur des pertes. On estime jusqu'ici à une centaine le nombre de producteurs qui ont signalé des dommages. Des données plus précises suivront dans quelques semaines.

Les deux organisations travaillent de pair dans ce dossier: la Financière se consacre aux producteurs qui ont contracté une assurance-récolte, alors que le Ministère s'occupe des autres.

Cette microrafale a été sentie plus fortement dans les municipalités de Saint-Urbain-Premier, Saint-Rémi, Saint-Michel, Sherrington, Sainte-Clotilde-de-Châteauguay, Mercier, Saint-Isidore, Saint-Édouard et Hemmingford.