L'ancien ministre de la Nouvelle-Écosse Richard Hurlburt, qui a plaidé coupable à des accusations reliées au scandale de dépenses qui a ébranlé la province, a commis des fraudes totalisant un peu plus de 25 000 $ entre décembre 2006 et décembre 2008.

Une déclaration conjointe présentée à la Cour suprême de la province, jeudi à Yarmouth, lors des observations sur la peine, a révélé que M. Hurlburt avait présenté quatre réclamations pour des dépenses qui n'avaient pas été effectuées dans le cadre de ses fonctions de député. La cour a également appris que M. Hurlburt avait remboursé 11 073 $ en février 2010 au Bureau du président de la Chambre, et 14 247 $ le mois dernier.

Le juge David MacAdam prononcera la peine le 27 juillet.

Les fausses réclamations soumises par M. Hurlburt comprennent une facture de 9000 $ pour un générateur de marque Honda qui n'a jamais été acheté.

Deux autres réclamations de dépenses totalisent près de 13 000 $ pour des rénovations apportées à son bureau de député. L'ex-ministre a reçu un remboursement de plus de 5000 $ pour des rénovations qui n'ont pas été faites.

Il a également été remboursé de plus de 3500 $ pour l'achat et l'installation d'un téléviseur à écran plat de 40 pouces dans sa résidence.

M. Hurlburt, âgé de 62 ans, a plaidé coupable en avril à des accusations de fraude et d'abus de confiance.

Il est le deuxième député à plaider coupable dans ce scandale provincial.

L'ancien libéral Dave Wilson a été condamné en avril à neuf mois de prison pour avoir dilapidé 61 000 $ du trésor public afin de nourrir sa dépendance au jeu.

Le député indépendant Trevor Zinck et l'ancien libéral Russell MacKinnon sont eux aussi accusés en lien avec ce scandale qui a éclaté à la suite d'un rapport du vérificateur général Jacques Lapointe paru en 2010. M. MacKinnon a plaidé non coupable à des accusations de fraude, d'abus de confiance et de mise en circulation de faux documents.