Pam Palmater sait très bien qu'elle a toute une côte à remonter si elle espère devenir la plus puissante leader autochtone du pays.

L'avocate, auteure, enseignante et observatrice politique de 42 ans n'a jamais été chef, elle ne détient son statut autochtone que depuis un an et elle travaille au centre-ville de Toronto, loin de sa réserve.

Mais Mme Palmater, une Micmaque du Nouveau-Brunswick, dit n'avoir d'autre choix que de briguer la chefferie nationale de l'Assemblée des premières nations, en raison des nombreux appuis qui lui auraient été exprimés.

Elle a officiellement lancé sa campagne mardi à Halifax pour remplacer le grand chef actuel, Shawn Atleo, qui sollicite un deuxième mandat de trois ans.

Mme Palmater s'attaque directement à M. Atleo, qu'elle accuse d'avoir été trop conciliant face au gouvernement Harper, et à qui elle reproche de mener les premières nations tout droit vers l'assimilation.

Les chefs choisiront leur prochain leader le 18 juillet à Toronto.