Enlisé dans un conflit avec la direction de la Commission de la construction du Québec (CCQ), le syndicat qui représente ses employés demande l'arbitrage.

Cette demande d'arbitrage a été formulée, mardi, par le Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB-FTQ) devant une menace de lock-out par la direction de la Commission de la construction.

La demande d'arbitrage s'ajoute à une contestation devant les tribunaux des nouvelles dispositions qui empêchent 300 de ses 900 membres d'être membres d'un syndicat qui serait affilié à une organisation syndicale qui aurait aussi des membres dans l'industrie de la construction. Le gouvernement désire que ces 300 employés qui ont des pouvoirs d'enquête aient leur syndicat distinct.

À la fin du mois de février, le même syndicat avait demandé en vain à la Commission des relations du travail de suspendre les négociations, le droit de grève et le droit de lock-out, le temps de juger le fond du dossier sur les accréditations syndicales, mais la CRT a jugé sa requête prématurée.

L'enjeu du litige est le régime de retraite, qui est actuellement commun aux 900 employés. Le syndicat se dit prêt à accepter les augmentations de salaire déjà imposées au reste du secteur public et parapublic.