L'opposition fulmine devant le peu de succès de l'UPAC.

«C'est un bilan extrêmement décevant avec une note proche du zéro, d'autant plus que la création de l'escouade Marteau remonte à deux ans et demi», tranche, sévère, le député péquiste Bertrand St-Arnaud, porte-parole en matière de sécurité publique. Il dit entendre encore le ministre de la Sécurité publique d'alors, Jacques Dupuis, promettre des «résultats rapides».

«Un budget de 30 millions pour accuser un député après une enquête faite par des journalistes et se chicaner avec Jacques Duchesneau, autant dire qu'il n'y a rien», ajoute la leader parlementaire de la Coalition avenir Québec (CAQ), Sylvie Roy.

«Qu'est-ce qui se passe avec les dossiers de messieurs Coretti, Zampino? Les policiers de Marteau en ont marre eux aussi qu'on leur mette tout sur leur dos et de ne pas avoir les outils pour travailler», ajoute-t-elle.

Pour sa part, Bertrand St-Arnaud s'inquiète que tous les enquêteurs de Marteau, selon ses sources, «soient loin d'être expérimentés».

«Alors, est-ce que le gouvernement est vraiment sérieux? Nous sommes au bout de notre patience. On va demander des comptes lors de l'examen des crédits au mois d'avril», prévient-il.