Le Plan Nord pourrait aider le Canada à revendiquer une certaine autorité sur le futur passage du Nord-Ouest, estime le premier ministre Jean Charest.

En vertu du droit international, le fait d'occuper le territoire nordique, qui est à proximité du futur passage du Nord-Ouest revendiqué par plusieurs pays, pourrait jouer en faveur du Québec et du Canada, a fait valoir le premier ministre du Québec, qui s'est adressé lundi à 1100 convives de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

M. Charest a fait valoir cet argument supplémentaire en faveur de son projet minier, forestier, hydroélectrique et de développement touristique sur 1 200 000 kilomètres carrés.

Par ailleurs, le premier ministre ne s'inquiète nullement du récent ralentissement de la croissance de l'économie chinoise. Il ne croit pas que cela puisse diminuer la demande pour les minerais exploités dans le territoire nordique québécois et destinés à la Chine et à l'Inde, puisque le Plan Nord vise un horizon de 25 ans.