Un ancien soldat a mis fin mardi à sa grève de la faim après avoir obtenu l'assurance qu'Ottawa enquêtera sur ses allégations selon lesquelles des militaires ont été empoisonnés lors de missions à l'étranger.

Pascal Lacoste a brandi les deux doigts de la victoire en se faisant escorter dans une ambulance, à l'extérieur des bureaux de circonscription du ministre des Anciens Combattants Steven Blaney, à Lévis.

Un ami, ayant négocié avec le gouvernement fédéral au nom de Pascal Lacoste, a indiqué mardi que M. Blaney avait accepté d'enquêter sur les allégations de l'ancien combattant selon lesquelles lui-même et d'autres soldats avaient été empoisonnés en mission en Bosnie-Herzégovine dans les années 1990.

M. Lacoste, dont l'état de santé décline, soutient avoir été en contact avec de l'uranium appauvri pendant la mission.

Jusqu'à ce jour, le gouvernement fédéral disait croire improbable que des soldats canadiens aient été contaminés à l'uranium appauvri, soutenant qu'un très petit nombre d'entre eux ont été en contact avec la substance lors de missions, si contact il y a eu.

M. Lacoste, qui a pris un peu de jus de raisins avant d'être transporté en ambulance, doit subir des examens et davantage de traitements à l'hôpital.

Il en était à sa quatrième journée de grève de la faim.