La Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) émet des mises en garde alors qu'à nouveau cet été, le Québec accueille plus de 7000 travailleurs agricoles venus principalement du Mexique, du Guatemala et des Antilles.



Comme ces travailleurs sont particulièrement à risque de se blesser, la CSST rappelle aux employeurs qu'ils doivent les former dès leur arrivée et les superviser de façon assidue.

Les trois quarts des travailleurs agricoles étrangers sont embauchés par des fermes; les autres oeuvrent dans les serres, les pépinières et dans d'autres types de productions.

Puisqu'ils sont le plus souvent assignés à la cueillette et à la manutention, ils sont exposés à des risques associés aux mauvaises postures, aux gestes répétitifs, aux efforts excessifs et parfois à la chaleur et aux pesticides.

La CSST soutient que ces travailleurs n'ont pas les mêmes notions de sécurité que les Québécois et qu'ils sont moins sensibilisés aux solutions qui existent pour éviter les blessures au travail.

Depuis 1995, le nombre d'entreprises agricoles ayant recourt à des travailleurs hispanophones n'a cessé de croître, passant de 77 à près de 600 en 2010. Cette année, une vidéo tournée en espagnol leur a été remise afin qu'ils sachent qu'ils ont les mêmes droits et responsabilités que tous les travailleurs québécois.