William et Catherine goûtaient quelques moments de détente jeudi dans un lieu tenu secret quelque part dans les montagnes Rocheuses de l'ouest du Canada, loin des caméras qui suivent de très près le couple princier britannique depuis une semaine.



Le jeune couple, qui effectue au Canada sa première visite à l'étranger depuis son mariage fin avril, a quitté par la voie des airs mercredi Slave Lake, une petite ville détruite par un feu de forêt, dans le nord de l'Alberta, et ne devait réapparaître officiellement que jeudi en fin de journée à Calgary, principale ville de la province.

Mariés depuis seulement deux mois, le duc et la duchesse de Cambridge avaient abrégé l'escapade en amoureux prévue par leur programme pour témoigner leur solidarité aux sinistrés et rencontrer des équipes de pompiers et de secouristes, au milieu de maisons brûlées et voitures calcinées.

Leur destination à leur départ de Slave Lake a été gardée secrète.

Les médias canadiens ont misé en priorité sur le Château Lake Louise, un immense hôtel de luxe au bord d'un lac dans les Rocheuses, un endroit particulièrement pittoresque qui avait déjà accueilli la reine Elizabeth II, grand-mère de William.

Qui plus est, le lac porte le nom de la quatrième fille de la reine Victoria, la princesse Louise Caroline Alberta, dont le dernier prénom a été donné à la province tout entière.

Mais aucun dispositif de sécurité particulier n'y a été observé mercredi soir et les habitants se disaient sceptiques sur la présence éventuelle des jeunes mariés, selon le service en ligne du quotidien Calgary Herald.

D'autres rumeurs et témoignages ont suggéré que William et Catherine pourraient se trouver dans la montagne à une douzaine de km de Lake Louise, au Skoki Lodge, une grande maison en bois facile à couper du monde par un dispositif de sécurité discret.

Ou encore au Lake O'Hara Lodge, entouré de prairies alpines d'une grande beauté et accessible par une seule route.

En fin d'après-midi, le duc et la duchesse de Cambridge reprendront leur rôle officiel, mais dans une ambiance cow-boy de l'ouest du Canada: à leur arrivée à Calgary, ils seront «couronnés» en mettant les traditionnels chapeaux blancs à large bord, fabriqués localement en laine de lapin.

Faute d'images du jeune couple, les télévisions canadiennes montraient jeudi matin l'atelier de la société Smithbilt Hats, où les chapeaux sont fabriqués selon un procédé artisanal qui n'a pas dû beaucoup changer depuis un siècle.

Des dizaines de personnes arboraient les mêmes chapeaux jeudi matin dans les rues de Calgary, où une foule grandissante se rassemblait autour de l'arène où doit avoir lieu le Stampede (rodéo) auquel William et Catherine doivent donner le départ vendredi matin.

Certains sympathisants y étaient installés depuis mardi soir avec leurs tentes et sacs de couchage pour s'assurer une bonne place. Les plus chanceux ont pris possession d'un des 5600 bracelets distribués par la ville qui donnent accès aux deux secteurs dont s'approcheront William et Catherine. Certains tentaient jeudi d'en tirer profit, en les proposant sur internet pour plusieurs centaines de dollars.

Quittant Calgary vendredi après-midi à l'issue de leur tournée de neuf jours au Canada, le couple entamera quelques heures plus tard à Los Angeles une visite de trois jours en Californie.