Une nouvelle étude de Statistique Canada indique que le taux de suicide chez les militaires n'est pas plus élevé que celui que l'on retrouve dans la population en général. Par contre, les soldats et anciens soldats sont deux fois plus nombreux à songer à mettre fin à leurs jours.



Cette étude menée auprès de 188 161 membres du personnel militaire engagés entre 1972 et 2006 indique que les femmes âgées entre 40 et 44 ans ont deux fois plus de risques de mourir à la suite d'un suicide que celles qui n'ont pas de tâches dans l'armée.

Chez les hommes âgés de 16 à 24 ans, il sont deux fois plus nombreux à avoir des pensées suicidaires que leurs vis-à-vis civils de la même génération.

Malgré tout, le taux de suicide réel des militaires n'est pas différent de celui du reste de la population civile, du moins, pas de manière significative.

La période d'étude, toutefois, précède la tenue de la plus grande opération de combat dans la région de Kandahar et les statistiques n'incluent pas les décès survenus à l'extérieur du Canada.

Ce rapport a été produit quelques jours seulement après ce qui semble avoir été le quatrième suicide commis par un militaire canadien en Afghanistan.