Il y aura bientôt plus de radars photo au Québec, a confirmé le ministre des Transports, Sam Hamad, hier.

Québec n'a pas encore décidé des secteurs où seront implantés les nouveaux radars photo. Ni le nombre d'appareils qui seront installés. Mais la volonté est d'aller de l'avant rapidement, après consultation auprès des corps policiers et des municipalités, entre autres. Un projet de loi devrait être déposé l'automne prochain.

Déjà, en février, Sam Hamad a décidé de maintenir les 15 appareils installés à Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches depuis août 2009. Le projet-pilote devait prendre fin le 18 février.

Un rapport d'évaluation du projet déposé l'automne dernier a démontré des résultats «encourageants», selon M. Hamad: une baisse de 63% des excès de vitesse et de 83% des infractions aux feux rouges. Les accidents ont diminué de 20% à 30%.

À Québec, une commission parlementaire a étudié le document le mois dernier. Son rapport est en cours de rédaction et sera déposé à l'Assemblée nationale.

Le Parti québécois a donné son appui aux radars photo, alors que l'Action démocratique du Québec les a déjà décrits comme étant «surtout des planches à imprimer de l'argent».

De la demande

Au 18 janvier dernier, après 17 mois de fonctionnement, les 15 radars photo ont généré des revenus d'un peu plus de 16 millions de dollars, révélait La Presse en mars. Les appareils ont coûté 15 millions. Québec verse les revenus excédentaires dans un fonds spécial pour financer des mesures en matière de sécurité routière.

Sam Hamad est d'autant plus déterminé à implanter des radars photo que, selon ses sondages, 80% de la population appuie la mesure.

Le ministre a souligné que plusieurs maires lui ont demandé d'installer des radars photo dans leur municipalité. Régis Labeaume en veut une vingtaine à Québec.