Le premier ministre Jean Charest a voulu se faire rassurant quant à la sécurité de la centrale nucléaire Gentilly II, à Bécancour, à la suite de la catastrophe japonaise.

L'inquiétude est très grande quant à un possible accident nucléaire à grande échelle au Japon à la suite du séisme et du tsunami qui ont lourdement endommagé la centrale de Fukushima, vendredi dernier.

En marge d'une annonce dans le secteur de l'éducation, lundi à Montréal, Jean Charest a d'abord tenu à rappeler que le Québec est beaucoup moins vulnérable que le Japon.

«Nous ne sommes pas dans une zone où le risque est aussi grand que le Japon ou ailleurs dans le monde, a indiqué le premier ministre. Malgré cela, nous prenons toutes les précautions qui sont requises pour s'assurer qu'on a ce qu'il nous faut au cas où il y aurait une catastrophe naturelle.»

Il n'en demeure pas moins que le Québec est très attentif à la situation japonaise et ajoutera toute nouvelle leçon apprise de l'expérience japonaise à ses propres paramètres de sécurité, a-t-il tenu à préciser.

«À chaque fois qu'un incident a lieu, il y a une remise à niveau de l'information. On tire des enseignements, mais nous avons aussi du côté d'Hydro-Québec et pour Gentilly II des plans d'urgence au cas où il y aurait une catastrophe naturelle.»