Même s'il fait face à des accusations criminelles en lien avec ses fonctions, le conseiller en immigration Richard Yalaoui a pu renouveler sans problèmes son adhésion à la Société canadienne de consultants en immigration (SCCI), le 1er novembre.

«Nous suivons attentivement le dossier, mais il faut se souvenir que les gens sont innocents jusqu'à preuve du contraire», a dit Nancy Tibbo, directrice des communications de la SCCI.

Selon l'avocat Stéphane Handfield, cette affaire met en lumière l'incapacité de la SCCI de superviser ses membres.

Julie Lafortune, conseillère en communications à Citoyenneté et Immigration Canada, n'a pas voulu commenter le cas de Richard Yalaoui.

«Nous pouvons toutefois vous confirmer que nous travaillons présentement dans le but d'éviter que de telles situations se produisent», a-t-elle dit.

Déposé en juin dernier, le projet de loi C-35 prévoit la désignation d'un organisme de réglementation qui aurait davantage de pouvoirs que la SCCI.