Les Québécois font du bénévolat non plus principalement par don de soi, mais bien pour assouvir un désir d'accomplissement et de satisfaction personnelle, révèle une étude intitulée Bénévolats nouveaux, approches nouvelles.

Ainsi, trois des quatre principales raisons invoquées par les bénévoles pour justifier leur implication font référence au désir de rencontrer d'autres personnes (56%), d'avoir du plaisir (47%) et d'apprendre (41%).

Une proportion tout de même appréciable, qui s'élève à 48%, indique qu'elle offre son temps pour aider les autres.

Les résultats de l'enquête du Réseau de l'action bénévole du Québec (RABQ) sont basés sur une recension des écrits sur le bénévolat, sur des groupes de discussion et sur un sondage de la firme Léger marketing mené auprès de 1000 répondants.

L'enquête révèle également que les principales sources de satisfaction des bénévoles ont trait à l'ambiance de l'organisme (86%), la souplesse témoignée à leur égard (84%), la disponibilité des moyens mis à leur disposition (78%) ainsi que la réussite des actions qu'ils entreprennent (77%).

Selon le président du RABQ, Denis Nantel, les organismes oeuvrant avec des bénévoles devront prendre en considération ces nouvelles motivations.

Il croit notamment que la valorisation du travail des bénévoles, ainsi que leur encadrement, sont des avenues à explorer pour recruter et conserver un bassin intéressant de bénévoles.

Les résultats de l'enquête, dévoilés à l'occasion de la Journée internationale des bénévoles, mettent également en lumière une mutation du bénévolat au Québec au niveau du temps disponible.

Soixante-douze pour cent des personnes interrogées indiquent n'être disponibles que de temps à autre. Selon le RABQ, c'est ce qui explique qu'une petite proportion de bénévoles est responsable de la majorité des heures consacrées au bénévolat.