Le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, sera candidat à sa propre succession, en novembre, lors du prochain congrès de la centrale.

En point de presse, mardi, M. Arsenault a dit qu'il était intéressé à poursuivre sa tâche à la tête de la plus importante centrale syndicale du Québec, et ce, même si son leadership est contesté et que d'autres candidats se montrent intéressés à le détrôner.

«Je serai candidat», a-t-il dit, en point de presse, en marge de son témoignage devant la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 79 sur l'industrie minière.

«Je m'étais engagé il y a trois ans à être un candidat de plus de trois ans et je vais tenir parole», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de la centrale, René Roy, pourrait faire partie de ceux figurant sur les rangs d'éventuels rivaux.

Mais M. Arsenault s'est dit persuadé d'obtenir l'appui de la vaste majorité des membres, même s'il y a une course à la direction, phénomène inhabituel à la FTQ.

«Si je pensais que je ne suis pas l'homme de la situation, je me retirerais dans mes terres», a dit le président.

M. Arsenault a connu un mandat très controversé depuis trois ans, mais il s'est dit fier de son bilan et déterminé à rester en poste.

«Je suis satisfait du bilan des trois dernières années. Cela a été difficile», a-t-il quand même reconnu, disant avoir été «victime d'une tempête médiatique», relativement à diverses allégations de corruption dans l'industrie de la construction.

S'il y a une élection, elle aura lieu dans le cadre du congrès de la FTQ qui se tiendra à la fin novembre à Montréal.