À son tour, l'Institut de la statistique du Québec proteste contre la décision d'abolir le questionnaire long du recensement canadien de 2011.

Ce questionnaire n'était obligatoire que pour 20 pour cent des ménages. Il sera remplacé par une enquête de Statistique Canada qui sera facultative et qui s'adressera au tiers des ménages canadiens.

Dans un communiqué diffusé jeudi, l'Institut de la statistique du Québec fait une rare sortie pour s'élever contre ce choix fédéral.

L'institut québécois affirme qu'on y perdra en fiabilité, en cohérence et en comparabilité des données. Les répercussions, affirme-t-il, seront importantes.

L'institut rappelle que ces informations sont souvent nécessaires pour la recherche et pour la prise de décision des différents acteurs de la société québécoise.

À cause du caractère facultatif du futur questionnaire, l'institut appréhende également une baisse du taux de réponse. Et cela, craint-il, diminuera la fiabilité des statistiques qui en seront tirées.

Avant l'Institut de la statistique du Québec, d'autres organismes et des partis d'opposition se sont élevés contre cette décision fédérale. Une coalition est même née pour s'opposer à ce choix.