Une campagne anti-bruit a été lancée par le Comité d'action politique motocycliste qui veut faciliter la cohabitation entre les adeptes des bolides à deux roues et les citoyens.

Le but de cette campagne est d'agir avant d'avoir à subir la répression pour non respect de la quiétude des citoyens.

Christian Bergeron, le président du comité, estime qu'il ne faut pas nier qu'il existe un problème. Selon lui, plusieurs personnes se disent incommodées par le bruit des motos et il veut à tout prix éviter de subir les effets de cette exaspération.

Pour ce faire, son organisme tient une campagne contre la pollution sonore des motos en misant sur le respect mutuel. Il affirme que les motocyclistes doivent comprendre qu'en entrant dans une ville ou un village, ils ne passent pas uniquement devant des maisons, mais cohabitent aussi avec des citoyens qui ont droit à leur tranquilité.

M. Bergeron dresse un parallèle avec les fumeurs et les non-fumeurs, lorsque des règles ont été établies pour respecter les droits de chacun. De la même manière, l'idée n'est pas d'interdire la pratique de la moto, mais bien de faire en sorte de permettre sa pratique sans miner les droits de ceux qui n'en font pas.

L'approche, basée sur la communication et le respect, reçoit l'appui de plusieurs membres de clubs motocyclistes, dont certains interdisent les motos bruyantes dans leurs rangs.

La campagne se fera insistante dans les petites municipalités où transige une importante partie du mototourisme. Christian Bergeron a indiqué qu'à leur actuelle, l'accueil est favorable, il espère le demeurer puisque les motocyclistes optent souvent pour les routes secondaires lors de leurs itinéraires de voyage.