Un mouvement fondé en 1889 et qui compte près de 20 millions de membres, répartis dans quelque 195 pays.

Les ahmadis croient que Mirza Ghulam Ahmad, né en 1835 dans le Penjab en Inde, fut le second Messie. Dieu l'aurait envoyé sur Terre pour ramener la paix et la justice.

En s'appuyant sur les textes sacrés, les ahmadis prétendent que Jésus n'est pas mort sur la croix, ni ressuscité. Il aurait survécu à sa crucifixion, pour ensuite se rendre au Cachemire y terminer ses jours.

Les ahmadis tentent de tisser des ponts avec les autres monothéismes. Ils essaient aussi de réconcilier l'islam avec les doctrines de personnages comme Krishna, Bouddha, Zoroastre, Confucius et Lao Tseu. Ils se disent en faveur de la séparation de l'Église et de l'État, et contre toute forme de fanatisme ou de violence organisée.

Aux yeux des autres musulmans, ce sont des hérétiques. Ils ont été déclarés non musulmans en 1973 par l'Organisation de la conférence islamique. Ils ne peuvent pas faire le pèlerinage à La Mecque. Leur religion est aussi interdite au Pakistan.

À la mort de leur messie en 1908, les ahmadis ont réinstauré un califat, soit une lignée de leaders spirituels. Il y en a eu cinq depuis. Pour assurer sa sécurité, le calife vit aujourd'hui en Angleterre. Quand il visite Peace Village, les ahmadis engagent la GRC pour le protéger.

Les ahmadis possèdent une chaîne, le MTA. À Peace Village, un studio maison installé dans un camion permet de relayer le signal à dans tout le pays.

Sources : www.alislam.org et www.ahmadiyya.ca