Le président sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire au Québec, Jean Pronovost, a affirmé, vendredi, que le maintien du monopole syndical de l'Union des producteurs agricoles (UPA) pourrait empêcher une véritable réforme de l'agriculture.

Deux ans après le dépôt de son rapport, Jean Pronovost, a rompu ainsi le silence. Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, vendredi, Jean Pronovost maintient que cette exclusivité syndicale doit prendre fin.

A l'époque, il avait invité le gouvernement à briser ce monopole. Les libéraux de Jean Charest avaient alors immédiatement mis de côté cette possibilité.

Pour Jean Pronovost, l'UPA a été très utile aux agriculteurs. Toutefois, dans le contexte actuel, elle freine et restreint l'agriculture et ceux qui veulent en faire. A titre de comparaison, il affirme que protéger l'exclusivité de l'UPA serait comme exiger qu'il n'y ait qu'une seule chaîne de restaurants au Québec.

De plus, il affirme que si le gouvernement maintient le monopole de l'UPA, celui-ci ne durera qu'un temps.