Le projet pilote de radars photo et de surveillance aux feux rouges s'amorcera officiellement mercredi au Québec.

Pour les 18 prochains mois, un constat d'infraction sera envoyé directement aux propriétaires des véhicules fautifs, détectés par les appareils mis en place. Les appareils de détection ont été installés dans 15 endroits. Les régions visées sont celles de Montréal, de la Montérégie et de Chaudière-Appalaches.

Les délinquants de la route ont eu droit à une période d'essai de trois mois, au cours de laquelle des lettres d'avertissement ont été expédiées, sans amende.

Cette mesure visait d'abord à inciter les usagers de la route à lever le pied. Le chef de service d'expertises techniques en sécurité du ministère des Transports, Carl Bélanger, a ajouté qu'il s'agit d'un processus transparent et que les emplacements des appareils ont été clairement identifiés. Il a précisé que les endroits ont été choisis pour leur dangerosité et les risques d'accident qui leur sont associés.

Malgré une signalisation tout aussi imposante qu'évidente, les contrevenants ont été nombreux à tomber dans le panneau. La chef du service des politiques de sécurité du ministère, Stéphanie Cashman-Pelletier, a précisé que le début de la facturation fait suite à une période d'essai de près de trois mois. Environ 11 000 avis avaient été expédiés sans amende, à la suite d'infractions relevées par les radars et les systèmes de surveillance.

Ces envois jusqu'ici courtois ont permis au ministère des Transports de procéder à quelques adaptations et à peaufiner son processus de preuve.

Les amendes seront versées au Fonds de la sécurité routière pour le financement de programmes et de mesures de sécurité routière et d'aide aux victimes de la route.